« Je suis sûr que son retour en Valais sera bénéfique pour notre canton ! Quant au surnom dont on l’affuble « girouette », je n’appelle ça que compromis en langage politique. J’espère que mes amis PDC sauront faire le choix de la raison ! »
Cette déclaration, concernant Christophe Darbellay, émane du président du PLR de Sierre Vladimir Granziero. Ce dernier a publié ce message sur Facebook le jour de l’anniversaire de l’ex président du PDC Suisse et candidat à la primaire pour l’élection au Conseil d’Etat.
J’avoue que cette position m’a fait plaisir tant il est vrai que je partage une même opinion face à ce candidat.
Face à la faiblesse de notre gouvernement, le temps est venu de trouver quelques personnalités de qualité.
Et reconnaissons que le parcours de Christophe Darbellay mérite un certain respect.
Que ce soit à l’Office fédéral de l’agriculture où il a été nommé sous directeur, dans son mandat au Conseil national (12 ans), ou comme président du PDC Suisse (10 ans) ce dernier a acquis une expérience profitable à notre canton.
Son carnet d’adresses est également un atout non négligeable pour sa possible future fonction.
Quant à ses qualités humaines, elles sont largement reconnues. Comme ses oncles Vital et Charly, Christophe en est largement pourvu.
Loin de moi de dresser un portrait idyllique de Christophe Darbellay.
Toutefois, il me semble indispensable de raison garder. Et de regarder au-delà du petit bout de la lorgnette.
Notre gouvernement actuel, c’est une évidence, est d’une faiblesse crasse.
Avec en prime, un homme Oskar Freysinger, qui fait la pluie et le beau temps sans rencontrer la moindre opposition au sein de son collège.
Sans l’ombre d’un doute, un Christophe Darbellay qui ne s’inscrit pas dans cette frange conservatrice que sont l’UDC et une partie du PDC tel que Maurice Tornay pour ne citer que lui, saura imposer une contradiction positive à OF.
On peut supposer qu’après l’humiliation subie voici huit ans à Conthey, Christophe Darbellay aura à cœur de démontrer sa faculté à gérer un département cantonal, sans recourir aux petites combines !
Encore faut-il, comme le souligne Vladimir Granziero que le PDC fasse le bon choix en mai prochain.
Un choix qui ne devrait pas s’encombrer d’une potentielle candidature de Maurice Tornay, tant il est vrai que bon nombre de PDC souhaitent lui voir les talons.
Toutefois, la frange conservatrice, incarnée par un Maurice Tornay, soutenu par l’UDC, Ecône et les aficionados de Jean-Marie Fournier, se battra jusqu’au bout.
Cette équipe ne veut pas d’un Christophe Darbellay, comme elle ne voulait pas de Vital à l’époque.
Voici pour moi un signe qui devrait encourager tous ceux – et ils sont nombreux dans ce parti qui souhaitent que la boue du conservatisme ne colle plus à la semelle de leurs chaussures- à se mobiliser.
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