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Je lève mon verre à tous ces candidats qui prennent le risque de se présenter sur des listes ou mouvements indépendants des partis dits traditionnels.
Au passage, nul ne m’en voudra si je me mets en scène – ce qui n’est de loin pas mon habitude-, mais après le Darbygate, je conclus que la mode est à la mise en avant de sa personne. Avec, il est vrai, le risque lorsque l’on abuse du procédé de se faire pincer le long nez de Pinocchio.
Bon, plaisanterie mise à part, revenons donc à mon enthousiasme face à ces hommes ou femmes qui se présentent pour l’élection de cet automne. Convenons ensemble qu’ils témoignent d’un réel courage. Pas simple, en effet, que ce soit dans l’Entremont ou à Grimisuat, de se présenter sous une nouvelle bannière.
Les inféodés, ceux qui règnent sur la cité et n’ont de loin pas intérêt à voir de nouveaux venus troubler certains jeux obscurs, ne se privent pas de quelques pitoyables railleries.
Il est vrai que le portrait esquissé en trois mots par le comité Entremont Autrement (EA), à savoir « Pluralité-Transparence-Mouvement », peut inquiéter les petits copains.
Quoi de plus effrayant, en effet pour certains, que de promouvoir la rigueur et la transparence dans la gestion des affaires publiques !
On peut les comprendre, tant il est vrai que les affaires ne cessent de se succéder et que le tapis les recouvrant s’effiloche jour après jour.
Pas bien joli tout cela et cette situation mérite bien un sursaut de révolte.
Et cette révolte-là, je l’avoue, me cause un grand plaisir. Plaisir d’autant plus vif, qu’une fois encore je lève mon verre aux Mise de Fully, Entremont Autrement, Grimisuat Autrement, sans oublier l’ours de Bagnes (Gabriel Luisier) et ses deux colistiers Alexandre Luy et Claude Huguenin.
Certes, les idées des uns et des autres ne sont pas toujours sur la même ligne, mais ils ont à mes yeux un point commun qui est celui de proposer une vision honnête, dénuée d’intérêts personnels, dans l’activité politique.
A quelques semaines des élections, je souhaite fortement que le citoyen ose la réflexion et montre aux barrons actuels qu’il ne se laissera pas gruger plus longtemps en votant courageusement.
Le cas échéant, qu’il ne vienne pas se plaindre, s’il glisse un bulletin de complaisance dans l’urne.
PScriptum : Je ne peux pas ne pas lever mon verre à la santé de Stéphane Rossini dont le Valais aurait tort de se priver et du PLR qui nous propose aux cotés de Claude Pottier, Frédéric Favre, un homme jeune de 37 ans.
Voici poindre l’espoir d’un véritable pluralisme au Conseil d’Etat qui équilibrerait sainement les forces au sein de l’exécutif.
Et que ceux qui craignent des pertes ou non reconquête de sièges se calment. Qui ne risque rien n’a rien. Le pire des scenarios serait, sans aucun doute, celui de l’immobilisme. Tant il est vrai que l’immobilisme est l’ennemi de l’homme.
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